Les secrets de l’Algarve

Estimated read time 2 min read

De retour à Olhāo, le quartier des pêcheurs avec ses maisons chaulées rappelle une petite médina et les six siècles d’occupation arabe. Dans la rue da Fábrica Velha, les peintures murales évoquent les anciennes conserveries. On pousse un peu plus loin jusqu’au village de Santa Luzia, capitale du poulpe. Les cabanes de pêcheurs débordent de nasses colorées. Le délicieux céphalopode se déguste sous toutes ses formes à la Casa Do Polvo.

À proximité,la jolie ville de Tavira, ancienne cité royale très prisée des Français, déploie ses églises, son château et son pont à arcades autour du fleuve Gilão. En continuant vers l’Espagne, on atteint Cacela Velha, un village blanc aux volets bleus perché sur une colline surplombant la lagune. Il marque la limite de la Ria Formosa. Devant nous, en contrebas, s’étalent des bancs de sable à perte de vue avec de petites barques de pêcheurs colorées échouées ici et là. Il nous faut cependant rebrousser chemin pour découvrir un autre aspect de la région : l’ouest de l’Algarve et ses splendides falaises.

Le long des 200 kilomètres de côtes se déploient une centaine de plages. Les plus belles se situent au pied de falaises vertigineuses dans la partie centrale de la région entre Faro et Lagos. Et comme l’Atlantique est plus chaud ici, l’Algarve connaît une frénésie immobilière depuis les années 1970. À moins d’apprécier les hôtels-clubs XXL, mieux vaut éviter Vilamoura, Portimāo et Albufeira, qui n’a plus rien d’un Saint-Tropez local. Mais en longeant la côte jusqu’à Lagos, on tombe sur des perles oubliées des bétonneuses.

You May Also Like

+ There are no comments

Add yours